L’IGCAT approuve l’Atlas alimentaire de l’UNESCO en tant qu’outil urgent pour sauvegarder les modes de vie alimentaires

L’IGCAT approuve l’Atlas alimentaire de l’UNESCO en tant qu’outil urgent pour sauvegarder les modes de vie alimentaires

Siège de l’UNESCO, Paris, 22-23 juillet 2025

L’IGCAT a participé à une réunion internationale de haut niveau co-organisée par l’UNESCO et la Commission des arts culinaires du ministère de la Culture du Royaume d’Arabie saoudite, axée sur l’élaboration d’un atlas alimentaire. Cette initiative vise à servir de dépositaire indispensable des connaissances traditionnelles, des pratiques communautaires et des identités culinaires qui disparaissent rapidement. L’Atlas proposé est conçu comme un outil proactif qui non seulement préserve, mais donne également aux communautés les moyens de célébrer leur patrimoine alimentaire et d’affirmer leurs droits à des systèmes alimentaires durables et souverains.

Mme Susanne Schnuttgen, Chef de l’Unité du renforcement des capacités et de la politique du patrimoine au Secrétariat de la Convention de l’UNESCO de 2003, a remercié tous les participants de s’être unis en tant que communauté mondiale pour soutenir cette initiative vitale. Elle a déclaré : « En expliquant comment les communautés sauvegardent leurs modes de vie en tant que patrimoine alimentaire, le projet Food Atlas mettra en valeur la riche diversité de ce patrimoine, renforcera les capacités de sauvegarde et, à son tour, améliorera les moyens de subsistance des communautés et le développement durable. »

L’initiative a été menée par le leadership et la clairvoyance de la Commission des arts culinaires du ministère de la Culture du Royaume d’Arabie saoudite, qui a fourni une plate-forme opportune et influente pour le dialogue entre les leaders internationaux du patrimoine culturel et alimentaire. Les discussions ont souligné le besoin urgent de sauvegarder les voies alimentaires, de protéger le patrimoine culturel immatériel et d’assurer la justice alimentaire pour les générations futures.

Majed Almuhanna, responsable de la recherche et de la préservation des actifs culinaires à la Commission des arts culinaires, dont le travail pionnier sur la codification des recettes ancestrales a inspiré le projet, a parlé de la nécessité de créer des synergies entre les organisations travaillant à tous les niveaux pour préserver le patrimoine alimentaire.

Paolo di Croce, directeur exécutif de Slow Food, a prononcé un discours liminaire soulignant l’urgence cruciale de protéger les diverses alimentations du monde. Il a noté que l’Arche du goût a documenté plus de 6 000 produits alimentaires en danger d’extinction et nécessitant une protection. Il a souligné l’importance de critères solides tout en encourageant une participation plus large au processus de documentation.

Le Dr Diane Dodd, présidente de l’IGCAT, a apporté son soutien à l’initiative de l’Atlas alimentaire, reconnaissant qu’il s’agit d’un outil essentiel dans l’effort mondial visant à documenter, préserver et promouvoir les cultures alimentaires traditionnelles. Elle a partagé des exemples du travail de l’IGCAT, notamment les régions mondiales de la gastronomie, le World Food Gift Challenge et les meilleurs sites Web gastronomiques, tous visant à soutenir les micro-entreprises, la création d’emplois et la créativité, améliorant ainsi la valeur des atouts culinaires d’une région. Elle a ajouté : « Nous avons la responsabilité non seulement de documenter les habitudes alimentaires, mais aussi d’aider à les maintenir en vie et pertinentes pour les générations futures. »

Son intervention a réaffirmé l’engagement de longue date de l’IGCAT en faveur de la diversité culturelle, de l’éducation alimentaire et de l’autonomisation des communautés.

L’IGCAT était également représenté par le Dr Edith Szivas, vice-présidente de l’IGCAT, qui a offert à l’UNESCO le soutien total de l’organisation dans l’élaboration et la diffusion de l’Atlas alimentaire à travers son réseau mondial d’experts et les régions mondiales et européennes de la gastronomie primées.

La réunion a réuni 19 experts internationaux issus d’organisations alimentaires de premier plan, dont :

  • UNESCO;
  • la Commission des arts culinaires d’Arabie saoudite ;

  • Slow Food ;

  • IGCAT ;

  • Fondation du savoir créatif ;
  • Ministère turc de la Culture ;

  • Ministère de la Culture ;

  • Ministère saoudien de la Culture ;

  • Ministère jordanien de la Culture.

En outre, 21 participants internationaux étaient présents, représentant des universités, des entreprises sociales, des organisations à but non lucratif et le secteur privé alimentaire. Au total, 40 participants ont pris part à ce dialogue dynamique et inspirant.

La discussion a conclu que l’Atlas alimentaire devrait être :

  • Au service et respectueux des communautés locales ;
  • S’engager pour les jeunes générations, qui sont l’avenir ;
  • Utile pour soutenir la diversification des opportunités d’emploi culturelles et créatives.

Lors de la dernière séance, il est devenu clair qu’ensemble nous sommes plus forts, et tous les participants ont affirmé leur engagement à soutenir le développement de l’Atlas alimentaire en offrant des ressources, de l’expertise et des connaissances partagées.

24 July 2025